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Permaculture, c’est possible même au balcon !

permaculture au balcon
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Permaculture ceci, permaculture cela… Depuis quelques temps, le mot est sur toutes les lèvres. Pourtant, le concept de permaculture n’a rien de nouveau. Alors pourquoi un tel retour en grâce de cette école de vie apparue dans les années 70 ? Tendance sociétale ou simple effet de mode bobo-écolo ? Le point sur la permaculture et ses secrets pour créer un potager durable, même si tu habites en ville.

La permaculture, c’est quoi au fait ?

Le mot permaculture est issu de la contraction des termes “agriculture permanente”. C’est à deux australiens – Bill Mollison et David Holmgren – que l’on attribue la paternité du concept, avec la parution en 1978 de l’ouvrage Perma-Culture, une agriculture pérenne pour l’autosuffisance et les exploitations de toutes tailles.

Au jardin, la permaculture semble faire l’unanimité. Mais bien plus qu’une nouvelle façon de jardiner, la permaculture se veut une véritable philosophie de vie. L’idée, c’est de faire de votre lieu de vie un écosystème auto-suffisant, durable, et respectueux de la faune et de la flore.

Pour y parvenir, la permaculture s’efforce de reproduire les équilibres et les relations d’interdépendance que l’on observe dans la nature. On parle alors “d’écosystèmes cultivés”.

Au balcon ou au jardin, voici quelques conseils pour créer un potager durable selon les principes de la permaculture.

permaculture au balcon
www.unsplash.com

La permaculture au balcon : mode d’emploi

  1. Observe ton environnement

Avant de te lancer tête baissée dans la création de ton potager, prend le temps d’observer la nature pour mieux la comprendre. Quelles sont les zones les plus ensoleillée de ta parcelle ? Quel est le climat dans la ville où tu habites ? Quelles sont les plantes qui poussent à l’état sauvage dans les environs ? Quid de la biodiversité ? Autant de questions essentielles qui t’aideront à designer un potager durable et résilient, en accord avec ton environnement.

  1. Limite le nombre d’interventions humaines

Pour réussir un potager en permaculture, tu dois comprendre que chaque action sur l’un des maillons de la chaîne impacte l’ensemble de l’écosystème.

Tes plantes sont attaquées par les pucerons ? Avant de te ruer en magasin pour acheter des pesticides, regarde s’il y a des coccinelles dans les parages. Ces dernières se nourrissent de pucerons et se feront un plaisir de venir peupler ton jardin en te débarrassant des opportuns.

Une bonne compréhension des liens qui unissent chaque élément de ton jardin te permettra de minimiser tes interventions. Concrètement, cela veut dire moins de travail pour toi et un potager plus naturel !

  1. Cultive la biodiversité

De nombreux jardiniers considèrent les plantes adventices comme leurs ennemis jurés. Quoi de plus énervants que de voir des mauvaises herbes empiéter sur tes plates-bandes ?

Le premier réflexe, face à des plantes indésirables, c’est bien souvent de les arracher, l’une après l’autre. Finalement, cela représente beaucoup d’efforts, pour une activité qui peut vite se révéler très chronophage. Certains optent alors pour les herbicides, au risque de polluer les sols.

Pourtant, ces plantes qui poussent dans ton potager sans que tu leur aies demandé quoi que ce soit sont pour la plupart totalement inoffensives. Mieux encore, certaines d’entre elles sont comestibles ou possèdent des vertus médicinales.

Même si elle n’a pas de propriétés particulières, une plante adventice sert parfois de repas aux auxiliaires, ces petites bêtes utiles au jardin. L’arracher risque alors d’éloigner une partie de l’écosystème qui aurait pourtant été bénéfique pour ton potager.

Bref, en permaculture, la biodiversité est ta meilleure alliée ! Pour attirer plus de vie dans ton petit potager, tu peux même aller plus loin et construire un hôtel à insectes.

permaculture au balcon
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  1. Utilise les associations positives de plantes

La permaculture met l’accent sur l’interdépendance de chacun des maillons d’un écosystème. Pour sublimer ton potager, tu peux donc utiliser la technique du “compagnonnage”, qui consiste à associer certaines plantes afin de tirer profit des synergies qui existent entre elles.

Voici quelques exemples de combinaisons très efficaces :

  • Le thym et le romarin éloignent les pucerons et la piéride du chou
  • L’odeur des carottes repousse la mouche de l’oignon
  • Le basilic protège la tomate et lui donne une meilleure saveur
  • Les myosotis sont efficaces contre les vers du framboisier
  • Le fenouil fait fuir les limaces qui s’attaquent à tes salades

Mais il en existe bien d’autres !

Au-delà de leurs effets bénéfiques sur les autres résidents de ton potager, les associations de légumes peuvent également te permettre d’optimiser ton espace de culture.

Au pied des plantes qui poussent en hauteur, comme les tomates ou les aubergines, tu peux par exemple occuper l’espace avec des plantes qui poussent en profondeur, comme des radis, des carottes ou même des betteraves.

  1. Couvre ton sol

La nature a horreur du vide. Si tu ouvres l’œil lors de ta prochaine balade en forêt, tu constateras que le sol n’est jamais nu. Mousse, feuilles mortes, branchages, herbes sèches : le sol des forêts est en permanence recouvert d’un épais tapis naturel. En plus de préserver l’humidité du sol, cette couche va l’enrichir au fur et à mesure qu’elle se décompose.

Au balcon, tu peux reproduire ce mécanisme grâce à la technique du paillage, qui consiste à recouvrir la terre cultivée avec des matières organiques (paille, copeaux de bois, écorce de pin, fougères…) ou minérales (ardoise concassée, billes d’argiles, débris de poterie…).

  1. Recycle tes déchets

Là encore, prend le temps d’observer la nature. Contrairement à l’homme, elle ne produit aucun déchet. Pour réduire tes émissions de déchets et apporter à ton potager un sol riche et fertile, rien ne vaut un bon vieux compost ! Le compost te permet de transformer la matière organique inutilisée, comme tes épluchures ou tes trognons de pomme en éléments utiles pour nourrir tes plantes.

Si tu habites en appartement, tu peux opter pour un lombricomposteur : une méthode de compostage dont la vedette est… le ver de terre. L’avantage du lombricomposteur c’est qu’il n’attire pas les mouches, qu’il prend peu de place et que la dégradation des déchets par les vers est plus rapide qu’avec un composteur classique.

Voilà pour les grandes lignes !

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Un potager en permaculture demande plus de travail qu’un potager classique au moment du lancement. Mais une fois que le cycle naturel de ton potager se sera mis en place, ton mini-jardin prendra soin de lui-même comme un grand 🙂

Alors, prêt à inviter la permaculture à ton balcon ?

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