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Des jardins verticaux pour lutter contre la pollution

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Dans la Province du Pendjab, en Inde, un homme du nom de Rohit Mehra s’est engagé dans un projet titanesque mettre en place des jardins verticaux pour lutter contre la pollution qui étouffe les grandes villes du pays. Ses armes ? Des bouteilles de plastique, quelques graines, et un optimisme à toute épreuve. En l’espace de 4 ans, cet homme a planté 150 jardins verticaux dans 9 Etats indiens ! Voici l’histoire des jardins verticaux pour lutter contre la pollution.

Un Indien dans la ville

Tout commence en 2015, lorsque Rohit Mehra, commissaire aux comptes de son état, apprend que l’école de son fils va fermer plusieurs jours à cause du niveau de pollution, jugé trop élevé.

La nouvelle agit comme un véritable électrochoc pour Rohit Mehra. La pollution n’est plus juste un concept abstrait. Une ligne vient d’être franchie.

Sans perdre un instant, Rohit Mehra réfléchit à un moyen efficace et économiquement viable de lutter contre la pollution. La réponse ne se fait pas attendre.

Le salut des villes indiennes passe par les plantes.

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L’écologie en mode low-cost

Mais très vite, Rohit Mehra se heurte à plusieurs problèmes.

Tout d’abord, le manque d’espace dans les zones urbaines surpeuplées rend difficile la culture de plantes vertes. Un voyage à Singapour lui apporte la solution. Si le sol est occupé, le ciel, lui, ne l’est pas. Les jardins seront cultivés à la verticale.

Le coût de l’opération est également un frein. Rohit Mehra a alors l’idée d’utiliser des bouteilles en plastiques en tant que pot. Chaque année, un Indien consomme en moyenne plus de 11kg de plastiques. Avec cette méthode, Rohit fait donc d’une pierre deux coups. Il donne une seconde vie à ces bouteilles qui jonchent les rues, les plages et les décharges. Mais surtout, il fait chuter le coût à 30 roupies par pousse plantée. Soit 38 centimes d’euros.

Enfin, pour répondre à la question de l’approvisionnement des plantes en eau, Rohit s’est inspiré d’une méthode israélienne d’irrigation au goutte-à-goutte. L’arrosage des pousses consomme ainsi jusqu’à 92% moins d’eau.

Autant de solutions pragmatiques (et low-cost !) qui ont permis à Rohit de planter près de 150 jardins verticaux pour lutter contre la pollution à travers le pays.

Vers l’infini et au-delà

Et l’Indien ne compte pas s’arrêter en si bon chemin !

« Nous voulons que cela devienne un grand mouvement pour que les déchets soient réutilisés et qu’il y ait une prise de conscience de la population » a déclaré celui qui a déjà reçu le soutien de nombreux écologistes, d’ONG et d’établissements scolaires.

En 2018, le jardin de Ludhiana, bâti par ses soins, est même entré dans le livre des records indien en tant que premier jardin vertical de la ville !

Outre une amélioration notable de la qualité de l’air, le voisinage a été surpris et amusé d’assister au retour de plusieurs espèces d’oiseaux dans la ville, dont les pépiements enjoués ponctuent désormais les coups de klaxons et les cris des marchands de rue.

Une belle histoire qui nous rappelle au passage qu’il n’est pas nécessaire d’avoir des ressources colossales pour sauver la planète. Chacun peut aider. Gandhi ne disait-il pas « Sois le changement que tu veux voir dans le monde » ?

Rohit Mehra, quant à lui, poursuit son œuvre. Il vient d’annoncer que 10 millions de graines seraient plantées dans 1 000 jardins verticaux pour lutter contre la pollution d’ici 2020.

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